Méconnues, la plupart de ces méthodes existant depuis des années ont permis d’économiser des montants importants pour de nombreux acquéreurs. Mais, ces projets immobiliers doivent être en accord avec leur stratégie patrimoniale, et être prêt à accepter la prise de risque.
- Il y a d’abord le bail réel solidaire : c’est l’innovation concernant l’achat d’un logement jusqu’à 40% moins cher que le prix du marché. Le particulier ne va donc acquérir seulement les murs sans payer le foncier qui sera possédé par une société à but non lucratif. Il s’agit d’un dispositif s’adressant aux familles les plus modestes sous conditions de revenus. Ainsi, par exemple à Saint-Priest (Rhône) un premier lot de 5 pavillons avait été livré fin 2019: cela a permis une acquisition de propriété à des prix environ 100 000 euros inférieurs au marché local. La contrepartie : un acquittement d’un loyer de 90 euros pendant 50 ans, représentant 54 000 euros étalés sur un demi-siècle.
- L’achat d’un bien occupé par un locataire. Ainsi, le futur acquéreur va devenir le propriétaire et bailleur du logement aux mêmes conditions que son prédécesseur. La décote est l’intérêt de ce type de financement. En effet, il s’agit d’une décote pouvant atteindre 10-15% du prix total du bien. Celle-ci va dépendre tout de même de plusieurs paramètres tels la nature du bail, la fiabilité du locataire (historique de paiement, revenus..). C’est un financement considéré comme risqué puisqu’il n’est pas possible que le locataire soit expulsé du jour au lendemain sans motifs apparents.
- Autre variante : l’usufruit social locatif. ll s’agit d’une délégation de bail à un bailleur social. Ce qui signifie que la gestion sera traitée par l’organisme. Il en est de même pour la réception des loyers. L’avantage pour le propriétaire demeure dans le prix qui sera moins cher que le prix du marché. Ceci s’explique par une décote proportionnelle à la durée de la mise à disposition de son logement dans le parc social. Cette période pouvant s’étendre entre 12 et 22 ans (durée moyenne de 15 ans environ). Autre avantage : la fiscalité, qui permet d’échapper à l’Impôt sur la Fortune Immobilière.
- Les enchères : il n’y a pas de prix le plus haut comme les enchères traditionnelles, le vendeur va fixer avec un adjudicateur un prix plafond décroissant par palier au cours du temps. Le vendeur pourra tout à fait privilégier une offre inférieure si les garanties sont meilleures.
- Puis, nous avons le viager. En effet, celui-ci peut se révéler opportun de se lancer dans un viager pour devenir propriétaire. Il fait l’objet d’une décote allant de 30 à 50% du prix de l’acquéreur rente comprise.
- Dernier conseil pour vous : devenir propriétaire en augmentant son pouvoir d’achat. Un apport plus conséquent va être demandé par les établissements bancaires au moment de souscrire à un prêt immobilier. Cependant, ceux-ci n’ayant pas assez de réserve pour démontrer aux banques leur solidité financière.Intervient alors la start-up Virgil qui propose aux acquéreurs de compléter leur apport à hauteur de 100 000 euros maximum dans une limite de 20% du montant de l’opération. La contrepartie : la société demande un pourcentage du bien en cas de revente. De plus , cette revente ne pourra pas aboutir dans les 10 années suivant l’achat. En effet, il devra y avoir rachat de la quote-part que possède la start-up.
Concurrence rude, terrains rares…cependant, rien n’est impossible. Nous vous aidons à y voir plus clair avec un panorama des prix du marché dans notre belle région..
Rhône-Alpes et métropole : les prix grimpent en flèches
Au cours de ces dernières années, l’urbanisation et le manque de foncier disponible en centre-ville ont particulièrement fait grimper les prix des terrains à bâtir.
En moyenne, en 2015, le prix d’un terrain se situait à hauteur de 140 000 euros dans le Rhône et 164 800 euros dans la métropole. Aujourd’hui, c’est jusqu’à 50 000 euros en moyenne qu’il faut ajouter aux prix initiaux.
Ces moyennes ne sont en effet, pas révélatrices de la disparité des secteurs composant ces territoires, mais sont tout de même une tendance expliquant la hausse des prix des maisons neuves.
Est Lyonnais : 210 000€
A l’Est de la Métropole de Lyon, Bonne nouvelle ! On peut trouver de la disponibilité niveau foncier. Groupama Stadium, le prolongement des lignes de tram et d’autres dessertes de transports ont permis une attractivité croissante du secteur. Plus on s’éloigne de Lyon, plus les prix baissent. En effet, sur la communauté de communes de l’Est Lyonnais comme Colombier-Saugnieu, Toussieu… les prix descendent à 380 euros/m2
Ouest Lyonnais : 180 000€
Sur la partie Ouest de Lyon, il y a une variation des prix qui dépend beaucoup de la proximité du centre-ville de Lyon, le cadre de vie et la rareté du foncier.
Ainsi sur les communes comme Ecully, Charbonnières-les-Bains, Dardilly, Tassin-la-Demi-Lune…), il faut compter environ 180 000 euros pour un T2 à Tassin par exemple mais on peut atteindre le million pour une maison de 200 m2 située sur Ecully. Ainsi, une vraie disparité des prix existe. Bien entendu d’autres critères tels que les prestations, le standing, la localisation entrent en compte.
Les prix intermédiaires : 130 000€ -150 000€
La force de la dynamique immobilière a provoqué un suivi de mouvement de la part de la périphérie. En effet, il fallait débourser 130 000 euros environ pour un terrain dans le Beaujolais (secteur des maisons en pierres dorées) contre 160 000 euros aujourd’hui.
Du côté de l’Arbresle, le prix moyen d’un terrain à bâtir atteint 156 400 euros mais, ce prix concerne les petites parcelles (900m2 maximum).
Enfin, les petits prix : moins de 100 000€
Si votre budget ne vous le permet pas, il faudra songer à s’éloigner totalement de la métropole lyonnaise et du centre-ville.
Ainsi, à Villefranche Beaujolais le budget moyen du foncier s’étend à 95 300 euros.
Le long de la Saône dans le Beaujolais: 69 500 euros et enfin 54 000 euros complètement à l’Ouest du département derrière les Monts du Lyonnais.